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Sobriété numérique : 5 actions et outils pratiques

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Travailler sa sobriété numérique est un enjeu essentiel. Cependant, dit comme ça, ce n’est pas le plus motivant, ça peut sembler démesuré comme chantier. Mais il y a plein d’autres façons de le voir :

✅ La situation n’est pas près de s’améliorer si on ne fait rien : on est tous et toutes directement concerné-es ;

✅ Il y a plein de moyens d’action et de pratiques concrètes à améliorer : c’est assez ludique et encourageant ;

✅ De notre côté chez Seraphin.legal, c’est un sujet au coeur de notre activité. Trier nos poubelles et acheter du thé en vrac, c’est déjà super. Réfléchir à nos usages numériques, notamment lors de la conception des applications, c’est proposer un vrai changement d’approche et nous sommes particulièrement bien placés pour le faire.

Au menu de cette fiche pratique, plein d’idées de bonnes actions à mettre dans ses bonnes résolutions 2021 et un challenge où tout le monde gagne.

 

 

✉️ Action 1 : Les e-mails

 

Les chiffresTo-do Un outil 

Envoyer 33 emails de 1 Mo à deux destinataires par jour équivaut à parcourir 1 000 km en voiture (180 kg de CO2)

10 milliards d’emails échangés par heure, dont 80 % ne sont jamais ouverts

 

Cibler ses destinataires,

Limiter les PJ et supprimer celles des mails auxquels on répond 

Nettoyer régulièrement sa boîte mail  

Se désinscrire des newsletter que l’on n’ouvre pas

 

Cleanfox

 

 

 

 

 

 

🗃️ Action 2 : Les drives, les clouds et autres stockages en ligne

 

Les chiffresTo-do 

25% des émissions de gaz à effet de serre du numérique sont dus aux data centers.

 

Les data centers utilisent un mix énergétique composé en majorité d’énergies fossiles.

 

Ne conserver que ce qui est utile.

Stocker et utiliser le maximum de données localement. À chaque stockage et consultation de données sur le Cloud, on impose des allers-retours entre utilisateurs et serveurs.

Désactiver la synchronisation automatique entre les différents appareils.

 

 

 

 

 

 

 

🌐 Action 3 : Les recherches internet

 

Les chiffresTo-do Un outil 

180 millions de recherches Google par heure (en moyenne 7g de CO2 émis par recherche).

On divise par 4 les émissions de gaz à effet de serre en allant directement à l’adresse du site.

 

Taper directement l’adresse d’un site.

Créer des favoris dans son navigateur.

Utiliser des mots-clés précis pour cibler sa demande. 

 

Ecosia

 

 

 

🕸️ Action 4 : Le navigateur

 

ExplicationTo-do Un outil 

Chaque onglet ouvert sur le navigateur se met à jour régulièrement en faisant à chaque fois un nouvel appel serveur et un rechargement des données de la page.

Cela peut paraître absurde, mais la plupart des navigateurs gèrent mieux  le re-téléchargement d’une page que la reprise du cache… voilà un bon sujet d’étude pour les éco-développeurs !

 

Fermer / mettre sur pause les onglets inutilisés.

Vider régulièrement le cache de son ordinateur.

 

The Great Suspender

 

 

 

💻 Action 5 : Le matériel

 

Les chiffresTo-do Un outil 

La fabrication d’un ordinateur de 2 kg :

  • 800 kg de matières premières mobilisés
  • 124 kg de CO2 générés, sur les
  • 169 kg émis sur l’ensemble de son cycle de vie

Passer de 2 à 4 ans d’usage pour une tablette ou un ordinateur améliore de 50 % son bilan environnemental.

 

Garder ses équipements numériques le plus longtemps possible en privilégiant la réparation au remplacement.

Ne pas laisser ses appareils allumés en permanence.

Recycler ses appareils une fois qu’on ne s’en sert plus.

 

BackMarket, Emmaus ou Ecosystem pour recycler.

 

 

🚀 Le challenge

 

Rien de mieux qu’une cure de minceur pour sa boîte mail une fois de temps en temps.

  • Trouver le poids de sa boîte mail actuelle
  • Supprimer tout son courrier indésirable
  • Se désabonner des newsletters que l’on ne lit jamais
  • Supprimer tous ses anciens mails – par exemple ceux de plus d’un an
  • Supprimer toutes les PJ super lourdes
  • Vider sa corbeille
  • Se mettre un rappel pour refaire ça dans 2 mois

 

Si plonger dans la sobriété implique bien sûr une prise de conscience parfois moyennement agréable et une remise en cause d’habitudes confortables, c’est aussi une excellente façon d’initier une réflexion sur nos modes de consommation et nos usages numériques, tant dans notre activité professionnelle que notre vie personnelle. Prêt(e)s ? Partez !

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