Seraphin.legal était invité à l’occasion de la troisième édition du SITTEM (Symposium International sur la Translogistique le Transit et l’Entreposage des Marchandises), qui s’est tenu au CIC d’Alger les 8 et 9 décembre avec pour thématique spécifique « la Chine et la Route de la Soie », sous le haut patronage du Ministre des Travaux Publics et des Transports, monsieur Abdelghani ZALENE et sous le parrainage du Ministre du Commerce, monsieur Saïd DJELLAB.
Cette invitation prend place dans le cadre du partenariat entre Seraphin.legal et Legal Doctrine, la première legal startup algérienne en Algérie, conclu dans le cadre de l’initiative Legal Tech Africa.
Les échanges de la table-ronde intitulée « La digitalisation, les procédures et accès au droit : accélérateurs du commerce et des investissements internationaux » ont porté sur les intérêts de la legaltech pour la digitalisation de la logistique et ont tenté de mettre en évidence le rôle de facilitateur que la legaltech peut apporter au commerce extérieur.
Thomas SAINT-AUBIN (CEO de Seraphin.legal), Gibran FREITAS (chef de projets chez Seraphin.legal, cofondateur de Legal Tech Africa) et Walid GHANEMI (CEO de Legal Doctrine) ont apporté les pistes de réflexion suivantes :
Transformation des données juridiques en données d’affaires
Le croisement des contrats “digitalisés” avec le droit positif structuré permet de relier chaque clause d’un contrat avec sa référence juridique à jour correspondante. Ainsi les acteurs des contrats de logistique sont automatiquement notifiés à chaque évolution législative, ce qui permet aux assurances d’améliorer leurs produits et aux transporteurs d’assurer leur conformité.
En Algérie, cela est désormais envisageable grâce au moteur de recherche Legal Doctrine qui rend accessible le droit positif algérien.
Blockchain et traçabilité dans la chaîne logistique
La combinaison des technologies utilisées dans les blockchains est particulièrement adaptée pour la traçabilité des biens et des personnes (clé privée / publique et ancrage) ainsi que la codification des règles et des normes (langage informatique et smart contracts).
Rendre accessible le droit et les normes
L’une des problématiques principales de l’ensemble des acteurs de la chaîne logistique est de partager les mêmes termes relatifs aux marchandises et aux procédures. Lors de son intervention, Thomas Saint-Aubin a déclaré : nous pouvions tracer les biens et les personnes, nous pouvons désormais coder les règles et les normes qui s’appliquent aux biens et à la responsabilité des personnes, c’est le coeur de ce que la LegalTech peut apporter aux acteurs de la logistique. Le droit codé en langage informatique permet à tous les acteurs de la chaîne logistique de résonner sur les mêmes termes, évitant ainsi tout conflit de compréhension.
Ceci faisait écho aux propos de Mme Nassima Berreksi (inspectrice divisionnaire de la douane), de l’administration algérienne des douanes, qui proposait de prendre les ‘’concepts juridiques’’ comme données pivots afin de développer l’interopérabilité des systèmes et mieux interconnecter les Systèmes d’Information des acteurs de la logistique qui rencontrent des problèmes de communication.
En outre, les deux acteurs du partenariat franco-algérien se sont vus remettre un prix récompensant l’innovation et le dynamisme de leurs initiatives.
Seraphin.legal répète ses remerciements à mesdames Hind et Fella BENGHANEM, organisatrices du SITTEM, ainsi qu’à leur équipe pour leur invitation à cet événement.
Pour plus d’informations :
Co-fondateur de Legal Tech Africa et Chef de projets Legal Tech, Gibran Freitas coordonne des projets en collaboration avec les équipe de Seraphin.legal. Il participe à l’animation de l’écosystème et organise des évènements legal tech (conférences, hackathons…).